Comment réagir face aux arnaques sur Internet ?
Le nombre d’arnaques augmente régulièrement. Selon une note de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), trois millions de Français ont été victimes entre 2017 et 2018. Dans la moitié des cas, les malfaiteurs ont déployé leurs pièges sur la toile.   

Arnaques sur Internet : les dispositifs de signalement 

Les arnaques sur Internet se sont diversifiées au cours de ces dernières années. Le nombre de victimes a explosé. Quelles mesures prendre en cas d’escroquerie en ligne ?
 
Achat en ligne, hameçonnage, rançongiciel, chantage à la webcam…etc. Plusieurs arnaques restent méconnues. Le gouvernement a lancé le site cybermalveillance.gouv.fr afin d’aider les citoyens. Le diagnostic est simple, rapide et gratuit. La plateforme fournit des conseils spécifiques à chaque type d’attaque. Elle propose aussi une liste de professionnels que les victimes peuvent contacter.  
 
En cas d’escroquerie, il faut la dénoncer immédiatement sur https://www.internet-signalement.gouv.fr. Déposer une plainte est également recommandé. Les victimes ont le choix entre le commissariat de police, la brigade de gendarmerie ou le procureur de la République. 
 
S’il s’agit d’une vente frauduleuse payée par carte bancaire, faire opposition est nécessaire. Ensuite, certains prestataires remboursent la somme lorsque le client sollicite une rétro-facturation
 
Quelle que soit le préjudice, Info Escroqueries est joignable au 0-805-805-817. Les équipes répondent à toutes les questions. 
 

Arnaques en ligne : comment se protéger ? 

La pandémie constitue une opportunité pour les escrocs. Le télétravail et l’utilisation des réseaux sociaux augmentent la vulnérabilité des internautes. Installer un antivirus performant réduit les risques d’attaque par ransomware. 
 
Adopter les bonnes pratiques est aussi primordial : ne pas ouvrir et supprimer les mails suspects, acheter en ligne quand le vendeur est digne de confiance, effectuer des vérifications supplémentaires avant de finaliser la transaction.  
 
La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) attire l’attention sur le dropshipping. De leur côté, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) regroupent les entités qui ne peuvent pas fournir un service financier dans cinq listes noires
 
Source : Challenges