Dès 2010, l’on avait déjà constaté un ralentissement des dépenses BPO, une année qui aura sonné le glas d’une décennie de folle croissance (augmentation de 60,5% du budget BPO entre 2008 et 2009).
Avec un accroissement du budget alloué de seulement 16,3 % entre 2009 et 2010, on peut vraiment dire que la crise est passée par là. Bonne nouvelle cependant, il semble bien que la donne soit sur le point de changer même si tout est encore loin d’être rose.
En France, l’on constate une perte de 63% de la valeur annuelle des contrats offshore, avec une baisse de 37% de leur nombre par rapport à 2011. Chose assez surprenante, c’est globalement le marché de l’ITO (IT Outsourcing) qui a le plus souffert de la crise avec une quantité de contrat qui atteint son plus bas niveau depuis 5 ans.
Etonnamment, le BPO lui se porte plutôt bien, et même s’il est encore loin de la croissance insolente qu’il affichait à ses débuts, l’on peut dire qu’il tire assez bien son épingle du jeu avec un nombre de contrats en hausse de 35%. Un chiffre frappant qui contraste avec la débâcle que vit le marché ITO en ce moment. Certains n’ont pas besoin de plus pour y voir la migration du marché IT vers un BPO proposant une plus-value mieux appréciée en ces temps de crise.
